13 juillet 2012

To Rome with Love...The sunny Movie


To Rome With Love est devenu depuis Mercredi dernier mon film préféré en 2012 !

      Le mois de Juillet aux allures de mois de Novembre plombe l'ambiance mais rien qu'un film haut en couleurs ne pourrait rétablir ! Après un énorme coup de cœur pour Minuit à Paris l'année passée, je m'attendais à être quelque peu déçue me disant qu'il serait bien ardu de faire aussi bien ! Mr Woody Allen s'est chargé de me détromper, T.R.W.L est un véritable chef-d’œuvre que je vous conseille vivement !

       Dès le début sur des aires de "Voolaaree" qu'on se surprend à vouloir fredonner, on est plongé dans les rues romaines, dont on peut qu'admirer la beauté, Si bien que l'on rêverait de sauter dans le prochain avion Alitalia.

      L'italien parlé à loisir est une douce mélodie, des personnages bien choisis, des dialogues travaillés tout en ayant ce qu'il faut de légèreté. Woody Allen  s'est gardé un rôle qui lui ressemble avec la thématique récurrente de la mort traité avec cet humour qui lui est propre. Le déroulement de l'histoire est tout ce qu'il y a d'inattendu, à aucun moment on ne se retrouve ennuyé, toujours avec l'impression que tout pourrait arriver.
J'ai vraiment apprécié cet aspect là, dans un moment où beaucoup de films ne surprennent plus, où la conformité prend le dessus, et où l'on espère à chaque fois que le casting d'acteurs s'occupera d'être garant de la qualité du film.

Vous l'aurez compris, je suis conquise ! A vous maintenant de me dire ce que vous en avez pensé !






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09 juillet 2012

Georges PEREC - Les Choses


Ce livre est l'histoire d'un couple : Jérôme et Sylvie, un couple des années 60, parisiens fidèles au stéréotype : appartement étriqué mais charmant, bibliothèques croulant sous les livres, meubles chinés ici et là chez des petits antiquaires ou au marché aux puces. Les deux sont enquêteurs commerciaux, ils parcourent la France pour rassembler toutes sortes de statistiques : quelle marque de brosse à dents les gens du nord préfèrent, est-ce qu'en Loire-Atlantique, on préfère le café ou la chicorée le matin... Ce métier leur laissait le luxe de la liberté, cela faisait d'eux des résistants face à "l'installation" : un poste fixe, des horaires inflexibles, des responsabilités... Ils pouvaient, gré de leurs envies se laisser happer par les rues de la capitale ou déambuler paisiblement au parc du Luxembourg. Toutefois, Jérôme et Sylvie avaient pour ultime aspiration, le bonheur, un état qui ne pouvait, leur semblait-il, être atteint qu'en ayant ce dont ils rêvaient : cela impliquait de l'habit anglais, du beau mobilier restauré, des escapades en campagne, de longs apéros suivis de repas entre copains dans de petits restaurants chaleureux, ils discuteront de livres, de mode et de la chance qu'ils ont encore de mener ce train de vie. Seulement, ce n'est jamais assez, l'insatisfaction chronique pointe son nez, et leur appartement leur semble minuscule, leur garde-robe dégarnis, leurs meubles, sans valeur...

En lisant ce livre, on en arrive à palper ce ressenti du manque, de l'insatisfaction de Jérôme et Sylvie, on n'apprend pas tant que ça à les connaitre, on est loin de se sentir intime avec. Leur profil est dressé assez rapidement, plus comme un modèle de toute une génération. Toutefois, Perec arrive à nous implanter dans leur intérieur, une minutie particulière est apportée à la description des choses. Ce n'est pas anodin, on en ressent un vrai exercice de style que l'auteur prend du plaisir à accomplir. De par sa contribution à l'Ouvroir de Littérature Potentielle (OuLiPo) aux côté de Raymond Queneau, on comprend que Perec écrit pour la beauté de l'écriture, non pas en faisant fi de l'histoire mais presque.





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22 juin 2012

Todd Strasser - La Vague

      
  "La force par la discipline, La force par la communauté, La force par     l'action !" Tel est le slogan adopté par Ben Ross, professeur d'histoire et ses élèves du lycée Gordan de la paisible ville de Palo Alto en Californie.

Devant l'incompréhension de ses disciples face à la montée du nazisme, le professeur aux méthodes peu orthodoxes tenta une expérience dont nul n'avait prévu le dérapage.
Inspiré de faits réels, le roman de Todd Strasser expose comment des individus à priori libres et profitant d'un système démocratique, apprécient l'appartenance à un groupe et l'allégeance à un leader. Un groupe qui en vient à vouloir évincer les "non-membres" et à vouloir asseoir sa suprématie.

Dénouement heureux toutefois, puisque le professeur, horrifié par ce monstre qu 'il a contribué à bâtir, réussit à désamorcer le mouvement et à contenir son ampleur à temps.

Loin d'être un grand chef-d’œuvre de littérature, ce roman fait surtout figure de piqûre de rappel. Le style, certes simpliste, le rend accessible au plus grand nombre. Le récit peut sembler accéléré voire bafoué, comme si l'essentiel était de jeter le pavé dans la mare et faire éclater l'établissement de ce microcosme totalitaire au grand jour. Le profil des personnages reste assez succinct, brossé furtivement, parfois au profit de stéréotypes consommés.

Ceci dit, dans une période où la montée des extrêmes commence à se faire sentir même au sein de pays dits démocratiques, un livre tel celui de Strasser nous rappelle que l'on est jamais à l'abri de mouvements d'embrigadement susceptibles de troubler l'esprit critique de certaines personnes.




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19 juin 2012

Eat, Pray, Love, The Book

C’est sur les recommandations d’une amie que le livre Eat, Pray, Love d’Elisabeth Gilbert a atterri entre mes mains. L’enthousiasme avec lequel elle m ‘a parlé de ce journal de bord de la journaliste New-Yorkaise se chargea d’effacer les avis assez mitigés autour de son adaptation au cinéma.
Je l ‘ai lu en version originale, chose que j ‘estime contribue à saisir la véritable réflexion de l’auteur et à être au plus près de son ressenti c’est pour cela que j ‘essaierai d’en parler dans cette même langue qui me semble transmettre au mieux ce cheminement  particulier d’un esprit en quête de compréhension de soi.
E.Gilbert talks about what made her take the leap and go through this incredible journey to explore pleasure in Italy, meditation in India and to learn how to balance the two in Indonesia.
Her decision to ask for divorce was the turning point in her life. A life, she felt was not hers, neither was that perfect house she owned, nor that perfect husband with whom she was no longer in love. But how can she admit to failure ? The straight A student, the successful journalist, the modern independent woman, well it’s while crying on a bathroom floor that she finally makes up her mind to start her search for inner peace and ultimately her search for God.
a few months later, after a fierce divorce and a complicated “re-bound” relationship, E.Gilbert was given the opportunity to finance her planned trip across the three countries by her editor in order to have this book at the end of it.
Eat, Pray, Love breathes honesty, that’s what struck me the most. the author truly shared a very personal experience. She underwent so many emotional moments and reported faithfully each one of them.
E.Gilbert really has a way of affecting us, we relay to her pain and sufferance and we end up wanting to hold her hand and tell her that everything is going to be ok for her and that now the worst is far behind.
I greatly enjoyed this book, the writing style is neat and efficient, we go through the chapters with no boredom, rocked by the sweet power of the words that feel so carefully chosen.
It is definitely one of the best English books i’ve ever come across !
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10 novembre 2011

Bienvenue Chez L’artiste




 En vous baladant autour de Père Lachaise, plus exactement au 153 rue de la Roquette, vous auriez pu rater un charmant resto de quartier, mais c’est une adresse à noter, testée et approuvée !
Que vous choisissiez de profiter de la terrasse chauffée ou de vous réfugier à l’intérieur, on vous accueillera avec chaleur, on vous fournira papier et pastels et on vous laissera retourner en enfance. Une astuce pas des moins habile pour patienter allégrement.
         Un tout récent propriétaire et une toute nouvelle carte : je vous préviens tous les plats ont l’air exquis, le risotto est un délice, ainsi que le filet de dorade. Les desserts sont bien gourmands, que vous penchiez pour la tatin, le coulant au chocolat minute ou le tiramisu spéculos caramel salé, ils finiront certainement de vous achever !
         Chez L’artiste est un agréable espace convivial où il est bon de partager des repas entre amis, animé de conversations et d’échanges. On s’y sent tellement bien qu’ on regretterait presque la fin du repas.





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