Cette année, 650 000 personnes passeront le bac toutes filières confondue. Il coutera 50 millions d’euros et sera médiatisé pendant au moins une semaine.
Alors qu’en est il de l’utilité de ce diplôme ? A part être l’ultime clef du monde rose bonbon des études supérieures, est il aussi indispensable qu’on voudrait bien le croire ?
Le bac selon certains serait la validation d’un parcours, le passage à l’ère adulte, plus qu’un simple test de connaissances. De par son symbole historique, on y porte un intérêt particulier puisque instauré par le décret organique de 1808 sous Napoléon 1er. Il est aussi considéré comme le premier grade universitaire.
A l’heure actuelle, plusieurs questions se posent : le niveau du Bac est-il en baisse ou est-ce le niveau des étudiants qui est en hausse ? Cette question est-elle problématique dans le sens où l’on jugerait la valeur d’un diplôme par le pourcentage de gens qui ne l’obtiendrait pas ?
Le Bac devrait-il faire l’objet d’une réforme ? Nombreux sont ceux qui en effet proposent de supprimer l’examen final et de multiplier les contrôles continus à la place. Selon eux, il ne témoignerait pas du niveau réel de l’élève, les deux années du Bac remplissant mieux de manière plus fiable cette fonction.
Ce que j’en pense : Obtenir le Bac avec ou sans mention, selon ambitions et capacités, est certes très important. En revanche, se focaliser uniquement là-dessus voile un peu la vue sur le long terme. Car une fois le Bac en poche, vient la décision de l’après-Bac et pour le coup, très souvent l’élève est mal préparé. C’est ce que je reproche fortement au programme national : devant une décision aussi déterminante, l’on ne met jamais assez l’accent sur les différentes orientations possibles et ce qu’elles nécessitent comme qualités. Le besoin est là, il est palpable, sinon comment expliquerait-on tous les échecs une fois dans les établissements supérieures ?
Réflexions mises à part, je souhaiterais juste bonne chance à tous ceux qui seront de la partie !
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