Un des endroits parisiens qui m’attirent constamment est sans doute le Centre National d’Art et de Culture Georges Pompidou de son appellation officielle.
Emplacement tout à fait stratégique au cœur du 4ème arrondissement, entre le quartier des Halles et du Marais , on l’aborde par sa vaste place « la piazza » qui attire touristes et artistes en tout genre.
On marque un temps de pause avant d’y pénétrer car le bâtiment nous y invite de par son architecture assez surprenante au premier abord. Dire que cet enchevêtrement de tuyaux, de canalisations, et de poutres métalliques qui a autant attisé la polémique est le troisième monument le plus visité de la capitale !
A l’intérieur on y découvre la plus grande collection d’art contemporain en France, une collection qui concurrence celle du MOMA à New York ou celle du Tate Modern à Londres, de quoi être fiers ! Les œuvres sont minutieusement disposées salle après salle dans un espace ouvert tout à fait modulable et c’est en effet un grand atout.
Revenons un peu en arrière, 1969, Georges Pompidou est président de la république. L’envie de créer une institution culturelle où la création contemporaine courtiserait avec le design, le cinéma et les livres germe dans sa tête et ne tarde à se concrétiser. En 1971, le projet de l’architecte Renzo Piano et Richard Rogers est retenu parmi 681 propositions.
De suite entamés, les travaux durent jusqu’en 1977, l’année de l’inauguration du centre. Si auprès de la société intellectuelle, l’architecture du centre attisait les discussions, elle remporta auprès du public un large succès.
Intrigant, respirant de tous ses pores, le centre est comparé à une usine, une raffinerie. De son côté, Piano parle de transgresser la vision classique d’un musée : rejeter tout ce qui escaliers métalliques, ascenseurs et canalisations à la périphérie du bâtiment est en fait un choix intelligible pour non seulement optimiser l’espace d’exposition sur cinq étages mais aussi donner un aspect nettement plus caractériel.
En fin de visite, passage obligé par le dernier étage où l’on peut admirer une vue imprenable sur tout Paris et juste sous nos yeux la fontaine Stravinski animée par les sculptures en mouvement de Nikki de Saint-Phalle. Au même niveau, pour les gourmands un restaurant gastronomique avec vue panoramique bien évidemment !
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