25 mai 2011

La Parisienne par Ines de la Fressange


Il y a quelque chose d’attirant dans ce premier livre d’ Ines de la Fressange, Véritable icône de la mode «  made in Paris », et surtout ancienne égérie de Chanel.
Sous sa couverture de moleskine rouge gravée en lettre d’or se révèle un ultime guide d’élégance et de savoir–vivre. Une vraie leçon de style de la parisienne modèle , un annuaire inédit de toutes les adresses à connaitre pour s’habiller, se maquiller, s’entretenir, manger, dormir, se détendre à la « paris way ». Ce mode de vie, cette façon d’être tellement enviée par des étrangers admirateurs.
Entourée de beaucoup d’aide notamment celle de Sophie Gachet pour l’écriture,  pour les photographies ce n’est autre que Benoit Peverelli et Nine D’urso ,fille d’ Ines âgée de 16 ans à peine mais à l’allure d’une jeune femme mûre  à l’image de sa mère, Ines nous révèle une facette quelque peu inattendue, elle avouera avoir eu l’idée du livre par ennui de devoir à chaque fois faire des listes à ses amis étrangers. De jolis dessins faits par l’auteur elle-même viennent agrémenter ce tout d’une touche ludique.
Le livre se laisse dévorer  rapidement, le contenu reste fluide, précis et concis, souvent sous forme de « to do or not to do lists ». Tous les fashion faux-pas y sont énumérés donc plus moyen de se tromper de look. Les règles d’or de la bonne tenue ne sont pas laissées pour compte, un véritable guide de survie de la vie parisienne chic et décalée.
Seul petit bémol, la plupart des adresses restent assez select donc pas vraiment à la portée de tous, on aurait un peu oublié qu’être parisienne demande aussi d’avoir un porte-monnaie bien garni.




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15 mai 2011

La Nuit des Musées 2011


A l’approche de cet événement annuel, on est nombreux à s’impatienter, à se dire que c’est absolument l’occasion de faire quelques musées au passage. C’EST LA NUIT de la culture tout de même.
Sauf que, lorsqu’on habite la capitale, il faut avoir le réflexe de penser  que le merveilleux programme qu’on s’est soigneusement préparé, en s’appuyant sur le site du ministère, à part les éternels fêtards et les adeptes du home movie Saturday night, les autres ont eu à peu près la même ingénieuse idée.
La leçon à tirer et à bien retenir  serait  de commencer sa tournée idéalement  en fin d’après –midi, afin de pouvoir profiter pleinement de tout l’art qui s’offre à nos yeux.
On va dire que ce petit détail m’ a échappé. Et c’est avec détermination et dans la bonne humeur que je me suis lancée, direction le Grand Palais, même si après une heure et demi à regarder mon linge tournoyer dans une laverie, m’allonger devant un film était assez tentant. Enfin bref , cela fait quelque jours que je voulais découvrir l’imposante sculpture du prodigieux Anish Kapour. Pour les incultes comme moi-même, c’est un artiste britannique d’origine indienne, qui a réalisé des œuvres un peu partout dans le monde toutes aussi remarquables, notamment la Cloud Gate (2004)à Chicago, et le Sky Miror(2001) au Rockfeller Center de NYC. Gagnant du prestigieux Turner Prize, il est l’invité de Monumenta  pour cette année, et le résultat est pour le moins Monumental ! Une sculpture de 100 mètres de long et de 34 mètres de haut, spécialement conçue pour la grande nef du Grand Palais.
Le but de la sculpture étant de mettre en avant non seulement l’espace intérieur du Palais mais aussi la lumière filtrant à travers la nef. Pour cela l’artiste a choisi de donner une forme sphérique à sa sculpture qui se développe en trois parties. Il use pour cela d’une toile rouge en PVC.
En accédant à l’intérieur, on pourrait se croire dans le ventre d’une bête énorme, ce fut ma première impression sans doute brouillée par le fait d’avoir visité la nuit. On devine à peine les trois formes sphériques que l’on perçoit  plus distinctement depuis la nef.
En fin de compte, après une heure et demi d’attente dans un sympathique vent glacial, petit détail qui m’a  un peu obligé à raccourcir ma liste de musées à faire. une légère déception. J’aurai préféré admirer l’effet de lumière du jour, on va dire qu’une contre- visite s’impose sans aucun doute .

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14 mai 2011

Minuit à Paris


Le Woody Allen le plus attendu de l’année, l’ouverture de la 64ème édition du festival de Cannes , la participation de la première Dame de France, la belle Marion Cotillard, et le tournage dans  la «City of Lights »,  autant de raisons pour ne rien rater de  ce petit bijou cinématographique.
Le pitch : quelques jours avant leur mariage, Gil et Inès, un jeune coupe de Californie (Owen Wilson et Rachel Macadams)  séjourne pour quelques jours dans la ville des lumières.  Inès est le profil de la fiancée agaçante ,  Gil de son côté, fasciné par Paris , frustré de ne pas pouvoir transmettre son émerveillement à sa compagne, erre  tous les soirs dans les  rues de cette ville et découvre par hasard, ou non, des soirées parisiennes des années 20, « the golden age » tout à fait à son goût…
Je ne vous cache pas que malgré les critiques positives autour du film, j’ai hésité tout de même à aller le voir. Habiter Paris rend fatigant le fait de voir des touristes ébahis à longueur de journée, dans les métros , appareil photo à la main. A première vue, je m’attendais à un film, bourré de clichés, mais, figurez vous que non ! j’ai été agréablement surprise ! A part les premières scènes du film où l’on nous bombarde de prises de vue de tous les monuments de paris sous leur meilleur jour, zéro cliché ! ou presque.
Le film démarre en douceur, puis, rapidement, on est amusé de reconnaitre tous ces endroits, notre égo de parisien  en est flatté, et on s’estime même un peu chanceux . L’intrigue est  assez bien ficelée, l’histoire se tient, on est un peu perdu mais étrangement ça ne dérange pas, on se laisse guider par le courant, on sourit même des fois tellement la tournure des événements est surprenante et les rencontres encore plus.
Owen Wilson, l’incontournable des comédies romantiques, rentre dans la peau du scénariste , nostalgique du passé artistique glorieux des années 20, et qui non sans peine, tente d’aboutir à l’écriture de son roman. Le jeu de l’acteur reste égal à lui-même, un peu superficiel dans l’ensemble , on pourrait ressentir un manque d’investissement dans le personnage.
Les acteurs, sans être exceptionnels, exécutent proprement leurs rôles, le casting reste pour autant digne d’un Allen entre  Michael Sheen (Tron, Twilight…), Kathy  Bates (Valentine’s Day, Les Noces Rebelles…), Tom Hiddleston et beaucoup d’autres…
La brève mais très plaisante figuration de Gad Elmaleh est à saluer. Dire que seule son apparition a fait rire toute la salle sans même se prononcer ! son charisme reste un vrai atout.
Et puis la BO, pas très marquante, elle accompagne le déroulement du film  jusqu’à la fin qui arrive peut être un peu vite à mon goût, autant l’intrigue semble longue par moments, autant la fin nous surprend par sa précipitation.
Dans l’ensemble, le Woody Allen est loin de décevoir, un « must-see » pour ce mois de Mai, et un film à rajouter sans regrets à sa  Dvdthèque.














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13 mai 2011

Hors piste aux Maldives

Hors-Piste aux Maldives, mon plus récent passage au théâtre. Après le franc succès du premier volet qui eut lieu dans les Pyrénées, Eric Delcourt nous emmène un peu plus au chaud cette fois-ci et c’est en tongs et dans l’ambiance tropicale des Maldives que nous retrouvons ses fameux personnages décalés.
Idéal pour passer un moment agréable, et se déconnecter pour 2h de rire.
Le pitch :  Trois ans après le séjour au ski, Tom invite à nouveau son petit groupe d’amis, Cookie, l’artiste glamour ,Blandine, désormais son assistante, Francis, le pizzaïolo au bord du nervous breakdown, après sa rupture avec Blandine et son coming out, Stan, l’engagé des convois humanitaires, et enfin l’invité surprise de Tom, le seul et unique Pierre, le guide de Haute montagne qui a complètement changé de vie. Seulement le séjour qui s’annonçait détente tourne à la catastrophe…
Pas mal du tout, pour une pièce au démarrage un peu lent, de l’humour léger pas très recherché mais qui nous fait sourire tout le long, sans temps mort. Entre une Blandine naïve sortant tout droit d’un Disney et un gay qui peine pour s’assumer, les blagues s’enchainent.
Les autres personnages, sympathiques sans plus, les décors sont toutefois bien faits et agrémentent l’ambiance de la pièce, Quoique les Maldives se transforment étrangement en jungle..
La salle du théâtre Fontaine est assez bien agencée, on est bien placé un peu partout, et puis à 10 euros pour les moins de 26 ans, on ne peut se permettre de rater ça.
Est-ce qu’on a déjà vu mieux ? oui c’est sur, je tiens tout de même a dire qu’on en ressort enjoué , le sourire aux lèvres.


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