10 novembre 2011

Bienvenue Chez L’artiste




 En vous baladant autour de Père Lachaise, plus exactement au 153 rue de la Roquette, vous auriez pu rater un charmant resto de quartier, mais c’est une adresse à noter, testée et approuvée !
Que vous choisissiez de profiter de la terrasse chauffée ou de vous réfugier à l’intérieur, on vous accueillera avec chaleur, on vous fournira papier et pastels et on vous laissera retourner en enfance. Une astuce pas des moins habile pour patienter allégrement.
         Un tout récent propriétaire et une toute nouvelle carte : je vous préviens tous les plats ont l’air exquis, le risotto est un délice, ainsi que le filet de dorade. Les desserts sont bien gourmands, que vous penchiez pour la tatin, le coulant au chocolat minute ou le tiramisu spéculos caramel salé, ils finiront certainement de vous achever !
         Chez L’artiste est un agréable espace convivial où il est bon de partager des repas entre amis, animé de conversations et d’échanges. On s’y sent tellement bien qu’ on regretterait presque la fin du repas.





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26 octobre 2011

Bonne mine : Caudalie ou Belle à Croquer ?


Un teint parfait n’est autre que l’ultime ambition dont on voudrait bien se rapprocher. Que l’on ait trouvé la bonne combinaison de fond de teint et poudre libre ou que l’on nous ait converti à la BB crème, on reste à la recherche du bon produit qui correspond à notre carnation, à notre nature de peau et surtout à notre rythme de vie.

Vous avez surement dû entendre parler des embellisseurs de teint, des soins « perfecteurs », des fluides révélateurs d’éclat… Que du vocabulaire qui nous fait rêver, des mots qu’on avale à cœur joie ou plutôt des messages subliminaux pour nous faire craquer ! (bouuuuuuh) Et ça marche !

J’ai donc testé deux produits qui promettent à peu près le même résultat à savoir un teint embelli et unifié.



Vinoperfect le fluide perfection éclat de Caudalie.


L’embellisseur peau de pêche de Belle à Croquer.


Composition




A base de Viniférine 62 fois plus puissante que la vitamine C et enzyme de papaye, des composants clefs pour révéler l’éclat.

Des extraits de pêche et d’huile de jojoba et une certaine molécule du bonheur « Euphoryl » pour un effet bonne mine assuré.

Les +








Une protection spf 15, une senteur et texture agréable, un effet illuminateur et matifiant mais pas couvrant, ne remplace donc pas un fond de teint, un packaging sobre et pratique.



Peut remplacer une crème de jour car assez hydratant, un effet légèrement irisé qui donne un teint « hâlé/retour des vacances » mais à combiner avec une poudre libre car un peut brillant. Le prix est convenable par rapport à la contenance (50ml pour 12 €).

Les -


Le rapport quantité/prix : 30ml pour 36 €.


Le parfum de pêche que je trouve assez fort, le packaging en pot de verre, certes très joli mais pas fonctionnel.

A noter qu’aucune des marques n’est bio à proprement dit, cependant, elles ont une démarche plutôt éthique et donc rassurante puisqu’on ne retrouve absolument pas de PEG, ni de parabènes ni de phénoxyéthanol.
         Lequel je rachèterai ? Je vous avouerai que j’ai du mal à me décider, les deux produits ayant leurs points forts, ils pourraient même être complémentaires en les alternant.



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24 octobre 2011

La beauté vue par Les Chiches Capons


Le cabaret des Chiches Capon est le nouveau spectacle de cette troupe de quatre gais lurons .
Si vous vous attendez à la pièce de théâtre comique certes, mais ordinaire voire redondante. Détrompez-vous car celle-ci a tout d’un spectacle détonnant !
A peine les spectateurs installés que le ton est lancé avec les comédiens qui circulent dans les rangs en minishort serré et bas résilles ! Les numéros du cabaret s’enchainent, ponctués de gags à tout-va, un questionnement sur la beauté de la vie et de l’imprévu comme fil conducteur, des échanges rythmés, de la danse, du chant, de la magie et d’autres surprises que je me garderai de vous révéler.
Les comédiens sont la valeur sûre et font la richesse de cette pièce absolument loufoque et décalée. On y va pour rire à en avoir des crampes et pour rentrer en contact de personnages qui bousculent les codes de la relation public-spectacle au profit d’une interaction agréablement surprenante.
Je m’arrête là. Vu l’enthousiasme que j’y mets, vous l’aurez deviné, j’ai vraiment apprécié cette pièce de théâtre que je vous invite chaudement à découvrir tous les soirs à 19h du jeudi au samedi à La Pépinière Théâtre, 75002, métro Opéra.




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23 octobre 2011

Sempé s’invite à l’Hôtel de Ville


    Tout est dans la finesse pour Jean-Jacques Sempé, du trait mais aussi de l’humour.
Ce dessinateur, né à Bordeaux en 1932, eut des débuts qui n’en disaient rien de son succès à venir. En effet, il publia non sans difficulté ses premiers dessins dans Sud-Ouest et ce fut le démarrage de sa carrière d’illustrateur humoristique qui connut de nombreuses collaborations notamment avec Paris-Match, L’express, le New Yorker, le New-York times…
Néanmoins, son œuvre la plus reconnue reste les albums du Petit Nicolas scénarisés par Goscinny.
L’exposition Sempé : Un peu de Paris et d’ailleurs rend hommage à ce dessinateur au style particulièrement fin dans les locaux de l’Hôtel de Ville Parisien. Un parcours riche en œuvres de ses différents albums, de ses Unes de magazines, ses premiers croquis. De quoi passer un agréable moment à observer le travail des ombres, le souci du détail, les techniques à la plume, à l’encre de chine, à l’aquarelle, à la gouache, ou à lire les brefs textes avec un sourire en coin qui ne vous quitte plus jusqu’à la fin.
On réalise avec grande admiration le travail considérable de cet artiste ainsi que l’effort esthétique mais aussi intellectuel investi dans ces dessins.
L’explosion de couleur dans la multitude de Unes du new Yorker m’a particulièrement plu, je vous conseille vivement cette exposition gratuite, ouverte à tout âge tous les jours de 10h à 19h, sauf le Dimanche.




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11 octobre 2011

Les plus futés… dînent à L’Aparté


         Trouver un restaurant convenable dans la capitale relève parfois du défi, lorsqu’on a épuisé notre carnet d’adresses et fait le tour des sites internet de classement, avis, notations…
Je vous invite à aller du côté de la cathédrale Notre-Dame, traverser la pont, et serpenter les petites rues à proximité. Au 15, rue Fréderic Sauton, arrêtez-vous car c’est là où siège un petit restaurant non sans charme : L’Aparté.
La salle est certes menue mais décorée avec goût, de longs miroirs s’occupent de faire illusion, et l’enchantement de la pierre apparente opère. On vous installe sur la longue banquette, couleur prune, on vous tend la carte, et là, agréable surprise : le menu entrée+plat+dessert à 25euros. On se méfie alors de la quantité dans l’assiette où de la qualité des plats, mais là aussi pas de mauvais tours : une délicieuse cuisine généreuse et une présentation soignée.
Une adresse à noter précieusement et à proposer à vos amis car le détenteur du titre du petit futé 2010 et 2011 est à la hauteur des attentes de ses clients. Personnellement, je vous conseillerai, les petits poivrons farcis, le suprême de volaille, et la soupe de fruits rouges, ou l’énorme profiterole pour les grands gourmands (pour le coup, elle vraiment énorme).

L’Aparté,
15, rue Frédéric Sauton, 75005, Paris




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04 octobre 2011

L’Oréal au naturel, est-ce possible ?


         Prendre soin de soi est un plaisir que nous, belles créatures de Dieu apprécions particulièrement. Même si la plupart du temps, nous nous plaignons de milliers de petites choses que nous aurions bien aimées avoir différemment, mais la nature en a voulu ainsi. Cependant, prendre le temps (quand on le trouve !) d’entretenir ces petites choses nous procure un réel bien-être ! ( je vous rassure mon intro s’arrête ici).
         Ceci pour vous parler d’un shampoing que j’ai testé dernièrement et qui s’inscrit dans une optique relativement naturelle puisqu’il n’est pas bio mais plutôt aux extraits naturelles d’huile d’argan, de tournesol et d’olive, sans sulfate, sans silicone et sans parabènes.
         C’est donc la nouvelle gamme de l’Oréal : Eversleek. Interpellée par une telle nouveauté surtout de la part de la maison l’Oréal, je me suis ruée pour essayer celle-ci qui s’adresse aux cheveux à tendance frisotante. Ayant les cheveux bouclés moi-même, le moins qu’on puisse dire est que j’avais hâte d’en découvrir les vertus !
         Ne m’étant pas attendu à un résultat miracle, je n’ai pas été déçue. L’action contre les frisottis se sent. La mousse est conservée malgré l’absence de sulfate (contrairement aux shampoings 100% bio) ce qui m’a poussé à déchiffrer la liste des ingrédients et là, déception : pas tous les sulfates sont absents, uniquement les plus agressifs. Ajoutez ceci au prix pas franchement bon marché (8,95 euros).
         La question qui s’impose est : Pourquoi, vu le prix du shampoing Eversleek, ne pas se diriger carrément vers un produit bio ? Avez-vous déjà testé des shampoings bio assez nourrissants pour des cheveux secs voire abîmés ?
Article non sponsorisé
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25 septembre 2011

Deux Films Pour Une Guerre



 Vous n’avez sans doute pas été épargné par le tapage médiatique autour des deux films : La Guerre des Boutons et La Nouvelle Guerre des Boutons. En effet, inspirés du même roman éponyme de Louis Pergaud (1912), les deux films sont sortis en salle à une semaine à peine d’intervalle : le 14 et 21 Septembre. Une confrontation non sans tension, une première au cinéma !
Un petit récapitulatif nous aidera peut être à y voir plus clair.



La Guerre Des Boutons 
Réalisé par Yann Samuell (Jeux d’Enfants) qui en a entreprit l’écriture pendant l’été 2010, et ce après avoir essayé vainement de convaincre la veuve d’Yves Robert, le réalisateur de la toute première adaptation (1961), de lui céder les droits sur la fameuse réplique « si j’aurais su, j’aurais po v’nu »
Le choix d’acteurs chez Samuell reste hétéroclite, des noms connus évidemment (Mathilde Seigner, Alain Chabat, Eric Elmosinot, Fred Testot) mais plusieurs autres nouveaux visages aussi.
Le tournage se déroule dans le limousin, parfait endroit pour la reconstitution de l’histoire prenant place dans deux villages rivaux des années 60

Ce film m’a touché par l’authenticité de son jeu d’acteurs, une ambiance bon enfant, dans un paysage respirant le grand air. Les costumes et décors sont irréprochables, un humour plaisant bien que crédule et des dialogues qui ne perdent jamais en spontanéité ni en profondeur.




La Nouvelle Guerre des Boutons
Christophe Barratier en est le réalisateur, qui lui s’attèle à l’écriture pendant l’automne 2010. Adepte des films nostalgiques (Les Choristes), Le fait que Samuell s’attaque à la même histoire n’avait pas freiné sa démarche.
La brochette de Stars que regroupe ce film ne passe pas inaperçue : Kad Merad, Guillaume Canet, Laetitia Casta et Gérard Jugnot sont autant de noms qui rassembleraient à eux seuls une foule de spectateurs.
Le choix de Barratier s’est porté sur l’Auvergne comme lieu de tournage, sur un fond de deuxième guerre mondiale comme particularité de ce film qui se déroule du coup 20 ans plutôt que le premier.
Bien qu’il n y ait eu aucune économie d’efforts sur ce film : paysages magnifiquement filmés, casting plus que complet, budget plus élevé, Cette adaptation m’a moins ému. J’ai trouvé que l’importance a été donné plus aux adultes qu’aux enfants ce qui cacherait peut être la volonté de mettre à profit le valeureux casting. Ceci ajouté à la tranche d’âges des acteurs- enfants que j’ai estimé un peu élevée : ils faisaient plus adolescents que enfants et surjouaient par moments ce qui est dommage.



 Des deux films, celui de Yann Samuell est certainement la version qui m’a le plus divertit et que je recommanderai pour les indécis car plus simple et distrayante.

Et vous lequel vous tente-t-il le plus ?  Lequel vous a plu ?
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22 septembre 2011

Fume Cette Cigarette


         Je ne viens nullement vous inciter à fumer ni à arrêter d’ailleurs ! Mais je tiens plutôt à vous présenter cette pièce que j’ai eu l’occasion de voir il y a quelques temps, dans la petite salle du théâtre des Mathurins.
Le pitch : C’est l’histoire d’une rencontre, la naissance d’un couple que beaucoup de choses semblaient unir mais que la cigarette va peu à peu ébranler. Un débat sur la démocratie dans un couple, toutes ces mauvaises manies de l’autre qu’il faut se résigner à accepter ou s’acharner à vouloir changer.
Les comédiens à l’affiche restent à mon avis le meilleur atout de cette pièce : Axelle Laffont et Vincent Desagnat tous deux plus dans le cinéma que le théâtre, maîtrisent à la perfection leurs rôles respectifs.
 Les monologues, le langage de sourds qui s’installe entre les personnages, autant de moyens théâtraux dans cette pièce qui prend malheureusement l’allure d’une téléréalité. Je ne peux vous cacher ma déception, car l’histoire brille par sa platitude, et tout le long de la pièce, les rebondissements sont aussi inexistants que le décor de la scène est minimaliste. Les moments silencieux se muent en secondes de gêne accentuées par la promiscuité de la salle.
Cette pièce que je ne saurais d’ailleurs pas classer dans une catégorie bien précise, bien qu’il y est quelques notes d’humour qui vous arrachent un sourire, ne m’a pas ému ni distraite pour autant. J’ai juste pu me considérer heureuse d’être non fumeuse car les fumeurs mal assumés en prennent pour leur grade.
Néanmoins, si vous appréciez les acteurs, ce serait intéressant de les voir de plus près dans quelque chose de différent et vous pourriez de ce fait vous faire votre propre avis sur cette pièce.




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15 septembre 2011

5 bonnes raisons d’aller voir Crazy Stupid Love



            Sorti le 14 Septembre en France ( 29 juillet au U.S), cette comédie « dramatio-romantique » réalisé par Glenn Ficara et john Requa ( I Love You Phillip Morris) est une agréable surprise, enfin un film qui sort du lot des comédies romantiques hollywodiennes.

         On ira le voir parce que :

·      Le casting est séduisant( Steve Carell, Julianne Moore, Ryan Gosling, Emma Stone, Kevin Bacon…)

·       L’histoire est bien ficelée la fin n’est pas prévisible et les personnages sont attachants.

·       Les dialogues sont bien écrits, on appréciera les petites notes humoristiques

·        Le film traite de problèmes de couple sérieux (infidélité, divorce..) mais toujours avec légérté.

·         Ryan Gosling en « Womanizer » est tout à fait craquant !

        Sans être le film de l’année, ce film remplira le rôle qu’on attend d’une comédie romantique à savoir passer une agréable soirée en s’attribuant 1h58 de repos cérébral.








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13 septembre 2011

Le Panthéon : une crypte de Légendes



         L’histoire de l’humanité est garnie de Figures qui ont su instaurer des choses et en changer d’autres, créer, philosopher, percer des mystères de l’univers ou rédiger des ouvrages devenus intemporels. Puis emblématiques elles sont devenues car elles ont marqué le passé commun à l’Homme.
         Afin de remercier ces personnalités hors du commun on organise des mémoriaux, on leur érige des statues, ou alors une crypte au sous-sol d’un bâtiment monumental. On aura nommé : le Panthéon dont la devise inscrite sur son fronton est : « Aux Grands Hommes la Patrie Reconnaissante »
         Si on l’aborde par la petite rue des carmes en sortant du métro Maubert Mutualité, on ne peut qu’être intimidé devant cette bâtisse en pierre de taille imposante de tout son poids.
Une fois à l’intérieur, on découvre une vaste place, au fond trône la sculpture « La convention nationale », et si on lève la tête la rotonde du Panthéon tapissée de peinture, dorures et moulures toutes d’époques (XVIIème) nous ébranle par sa hauteur.
         Au sous-sol, on entame un périple différent, au fur et à mesure que l’on arpente ce lieu, loin d’être macabre, on croise au détour d’un couloir Volaire et Rousseau. On se dit que Victor Hugo doit surement apprécier la compagnie d’Alexandre Dumas et Jean Moulin celle d’André Malraux. Les noms célèbres défilent et les prouesses de ces gens nous font rêver. Le monde tel qu’on le connait serait certainement différent sans le passage de chacun d’eux sur Terre.
         La visite du Panthéon est en quelque sorte une manière de revenir dans le Paris d’autrefois puisque situé au cœur du quartier latin. On y passe un moment agréable même entourée de tombeaux !









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12 septembre 2011

Un Roman Français


         On vous dira que la couleur de cette automne est le bordeaux ou le vert, on vous conseillera d’aller voir le dernier Almodovar (ou non !!), ou La Guerre Des Boutons, on vous recommandera un Amélie Nothomb, un Katherine Pancol… Que de nouveautés qu’on ne sait plus ou donner de la tête !
         C’est peut être pour cela que parfois, le petit livre qui attend sagement depuis un moment déjà dans votre bibliothèque mérite d’être lu avant votre prochain passage chez le libraire. Un Roman Français de Frédéric Beigbeder était ce livre pour moi.
         Un écrit récompensé par le prix Renaudot qui par son titre pourrait interpeller tous les Français mais qui dans son contenu en concerne qu’un seul. C’est en effet une autobiographie, une envie de revenir en arrière déclenchée par un épisode d’arrestation pour consommation de cocaïne sur la voie publique, ainsi commence la cauchemardesque mésaventure de la garde à vue.
C’est donc que physiquement privée de sa liberté, l’auteur s’évade dans ses pensées en essayant de reconstruire le puzzle de son enfance, enfance dont il n’avait  que quelques souvenirs et qui en creusant plus loin revint à lui en le bouleversant et en lui imposant des interrogations profondes sur ses parents, son frère et lui-même : l’enfant qu’il a été et l’adulte qu’il est devenu.
J’ai trouvé le ton sincère, l’humour caustique, le rythme emportant et la plume fluide de quoi réjouir peut être même émouvoir les plus exigeants puisque l’autobiographie nous amène à une constante comparaison, une continuelle recherche de soi dans le récit de l’autre.
Un roman à dévorer au plus vite ! Un petit clin d’œil à l’illustration de la couverture qui n’est autre que l’autoportrait de Frédéric Beigbeder enfant. 

Un Roman Français - Frédéric Beigbeder, 
Ed Le Livre de Poche, 6,50 euros




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09 septembre 2011

Dernier coup de ciseaux


         Rien de mieux pour entamer la rentrée théâtrale que cette hilarante pièce qui passe au théâtre Des Mathurins en ce moment.
         Dernier coup de ciseaux en est le titre, un salon de coiffure en est le lieu, un crime en est l’intrigue et des personnages délurés en sont les protagonistes ! Un concept théâtral novateur dans cette pièce qui consiste à se tourner vers le public et à l’amener à résoudre l’enquête sur l’effroyable meurtre commis quelques minutes avant. Si la première demi-heure n’a rien de surprenant, avec le début de l’enquête commence une vraie interaction public-comédiens : les mains se lèvent, les doigts accusent et les questions interrogent tout comportement ou action suspecte.
Entre Romain Canard, le coiffeur homosexuel qui s’assume pleinement, sa shampouineuse écervelée Mlle Réjane Lefoul, Mme Bioret, leur meilleure cliente, Yan Mercoeur, Bruno Sanches et Olivier Soliveres, que des personnages au caractère bien trempé qui nous procurent 2h de spectacle désopilant. Et le meilleur, c’est que la pièce peut prétendre à une fin différente à chaque représentation puisqu’elle dépend de la direction que prend l’enquête menée par le public et de leur vote !
Je me retiens de vous en dire plus, n’hésitez pas à y aller vous n’en serez pas déçus. Pour les moins de 26ans, allez sur place pour avoir des billets à prix réduits (un quota de quatre places jeunes par soir à 10euros).

« Qui a tué ?
Si c’est Yan Mercoeur, tapez 1
Si c’est Réjane Lefoul, tapez 2
Si c’est Romain Canard, Tapez 3024
Si vous pensez que ce lieutenant stagiaire est nul, tapez–le !
Si vous soupçonnez cette riche cleptomane, tapez dans la caisse
Si vous faites confiance à la police, tapez l’incruste à la Santé !
Si vous êtes nymphomane, tapez vous DSK ! »


Dernier Coup de ciseaux – Théâtre des Mathurins
36,rue des Mathurins- 75008 Paris
Du Mardi au Samedi à 21h et le Samedi 16h30
Réservation obligatoire au : 01 42 65 90 00










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08 septembre 2011

Les Mayas s’invitent au musée du Quai Branly


Aujourd’hui je vais vous parler d’une exposition sur la civilisation Maya qui prend lieu au musée du Quai Branly. C’est une opportunité sans précédent de découvrir des pièces encore jamais exposées hors de leur pays d’origine, le Guatemala.
Dans le cadre agréable du musée du quai Branly, on fait un retour dans le lointain passé si loin qu’il approcherait les 2000 ans av J-C, un temps où l’une des plus importantes civilisations précolombienne était née. On nous explique alors comment les scientifiques classent les périodes d’évolutions des Mayas en trois ères: l’époque préclassique (2000 av J-C à 250 apr J-C), l’époque classique (250 à 950) et le classique final (800 à 900).
         Laissant les interrogations et hypothèses sur les raisons derrière l’effondrement assez rapide d’une telle civilisation de côté, l’exposition s’intéresse plutôt à l’art Maya.
Vous allez pouvoir apprécier des sculptures, des pièces en céramiques, des ornements, des bijoux, ainsi que différents ustensiles et outils de la vie quotidienne Maya tous commentés de manière assez explicative. Des courts films documentaires et photographies viennent agrémenter le tout.
Un parcours qui vous laissera assurément béat d’admiration devant de tels exploits artistiques et architecturaux, qui vous donnera peut être envie d’en savoir plus sur cette partie de l’histoire humaine.
Pour les moins de 26 ans, foncez, c’est gratuit avant le 2 octobre, fin de l’exposition.




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06 septembre 2011

Horrible Bosses!


        Eh oui vous avez surement dû vous en rendre compte c’est bel et bien la rentrée !! Et la météo ne cesse de nous le rappeler. Tout ce qu’on peut faire c’est prolonger les petits plaisirs des vacances par ci par là pour nous faire revenir en douceur : continuer à mettre ses tongs à la maison, se mettre une crème qui sent la noix de coco, voir des amis, ou même aller au cinéma…
         Et en parlant de cinéma, je vous conseille vivement une comédie dont vous avez surement dû voir l’affiche : Comment Tuer Son Boss ? Sorti il y a quelque temps déjà (17 Août), cette comédie est « le plan » pour égayer une de ces soirées où l’on tournerait un peu en rond chez soi.
         Le pitch : Trois potes, victimes de leurs trois Patrons respectifs, se disent un soir autour d’un verre, que la seule solution pour que leurs Boss cessent de leur pourrir l’existence est que ceux-ci disparaissent…Ce qui commença comme une blague se transforma en véritable enchainement de mésaventures aussi drôles les unes que les autres.
Réalisé par Seth Gordon, qui est aussi le génie derrière « The Office » la célèbre série humoristique à succès, ce film a su rassembler les bons ingrédients d’une vraie comédie. Et ceci s’est traduit par un choix d’acteurs réussi : Jason Batman, Charlie Day et Jason Sudeikis dans le rôle des trois amis et employés, des acteurs pas très connus certes, mais qui ont su mener à bien leur mission. Charlie Day reste sans doute la meilleure surprise du film. Epaulés par  des noms plus affirmés, on découvre un Kevin Spacy en patron manipulateur, une Jennifer Aniston brune nymphomane ! et un Colin Farrell tout à fait méconnaissable en junkie dérangé, sans oublier Jamie Foxx (Motherfucker Jones) dans le rôle du consultant en meurtres.
Le script est assurément la valeur ajoutée de cette comédie, de l’humour à l’américaine donc à voir absolument en version originale.
Un très bon moment de cinéma, on ne décroche jamais, surtout que le dénouement n’est pas prévisible, on ne regarde pas sa montre, les gags s’enchainent et au bout 1h40 d’éclats de rire, on se sent prêt à affronter la reprise !



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08 juillet 2011

Cet été les tongs sont Espadrilles !


         L’espadrille est cette chaussure d’antan qui nous vient du pays basque, longtemps portée par des paysans qui l’arboraient en toute circonstance, elle devient rapidement l’incontournable des saisons estivales !
Le seul bémol étant sa courte durée de vie mais comme une paire de tongs, chaque année dès les premiers rayons de soleil, on en rachète le sourire aux lèvres !
 Cet été donc, l’espadrille devient hype et fait son grand retour dans les vitrines,  même les grandes enseignes s’y mettent. Déclinée dans toutes les couleurs, avec ou sans talons, le pointe ouverte ou non, tous les goûts sont servis ! De plus, il y en a pour toutes les bourses. Faite tout simplement de toile et de corde de chanvre tressée, elle reste légère et aérée, idéale pour sillonner rues, plages, et montagnes (bon, peut être pas les montagnes !).
 Un look décontracté, vif et coloré assuré, tout en étant bien dans ses baskets, cet été on sort tous en ESPADRILLES !



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06 juillet 2011

Le Grand Marché du Light


          Un des sujets qui m’interpellent en ce moment, c’est cet engouement qui ne cesse de s’accroître  pour des produits alimentaires dits sans sucres et plus précisément les boissons gazeuses light, zéro sucre, zéro calorie…etc
         La chaleur étouffante de l’été est sans aucun doute un moment propice à une grande consommation de sodas et au même temps le moment de tous les régimes pour les adeptes et les débutants. Qui dit régime, dit restriction en sucres et c’est là que les produits introduits comme sugar-free font leur grande entrée sur scène, des aliments dont on ne cesse de nous vanter la faible teneur en sucre, sans altération du goût.Mais qu’en-est-il en réalité ? Cette substance industrielle qui conserve le goût sucré est-elle sans risque ? Des questions que je n’imagine pas être la seule à me poser et que j’essaierai de plus éclairer dans ce qui suit.
         Cette substance chimique est en l’occurrence de l’aspartame un édulcorant  souvent mentionné par son code E951 qui détient un pouvoir sucrant considérablement supérieur à celui du sucre et à faible apport calorique. Ce qui expliquerait l’explosion des boissons dites light, un marché qui profite uniquement aux grandes multinationales et qui, en contre partie, n’apporte absolument rien à nous consommateurs d’un point de vue nutritionnel, encore moins si c’est dans le but de perdre du poids.
         Le Professeur Jean-François Narbonne, toxicologue reconnu, appelle à réduire jusqu’à même bannir la consommation de cet édulcorant autour duquel plusieurs études assez polémiques ont été mené mais sans réussir à le faire interdire pour le moment.
« C’est une invention de l’industrie agroalimentaire qui maintient les gens dans des comportements aberrants. L’aspartame ne présente aucun intérêt nutritionnel et n’a jamais fait maigrir personne. » Selon le Pr Narbonne.
         Une autre étude intéressante menée en Irlande par une scientifique, s’attaque à la prétention d’amincissement que s’attribue des fois les boissons gazeuses contenant de l’aspartame. Elle nous expose ses expériences menées sur des étudiants en bonne santé, qui ont consommé avec un repas une fois de l’eau, une autre fois une boisson gazeuse sucrée, et une troisième fois une boisson gazeuse sucré à l’aspartame et donc sans calories. Le résultat, aussi surprenant que cela puise l’être, est qu’ à chaque fois que l’on consomme des boissons dites light on finit par manger plus ! Et cela s’explique par le fait que le goût sucré prépare le corps à recevoir des calories donc le fait de ne pas en avoir dans la boisson finit par nous faire manger plus. Ce qui voudrait dire que même une boisson sucré, si consommée avec modération bien sur, convient mieux qu’une boisson light !
         Après avoir pris connaissances de tout ces faits, je commence à faire plus attention à mes consommations de sodas sans tomber dans la privation bien évidemment. Mais c’est toujours mieux de savoir à quoi les industriels nous exposent et du coup mieux gérer tout ce tourbillon de consommation.
         Et vous, qu’en pensez vous ?


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24 juin 2011

Fouad Laroui – Une Année Chez Les Français.


Dernière parution aux éditions Julliard pour l’écrivain marocain, actuellement professeur d’économétrie à Amsterdam. Cet écrivain à l’humour tranchant, ses livres au ton moqueur mais attendri, nous donne envie de dévorer son dernier écrit sélectionné sur la première liste du prix Goncourt 2010.
         Mehdi, un petit de 11 ans entrant en sixième, est le personnage du roman. Il arrive de l’atlas marocain, accompagné curieusement de deux volatiles, et atterrit au prestigieux lycée Lyautey de Casablanca, établissement français de renom. Soutenu par une bourse de l’état français obtenue grâce a son ancien professeur qui a été bluffé par ce petit corps chétif boulimique de littérature.
         On est tenté de dire que Mehdi est au milieu d’un choc culturel non sans importance vu le contexte temporel (début des années 70) et son très jeune âge. Il vivait uniquement dans le tourbillon des mots, il se retrouve nez à nez avec la réalité, des gens aux mœurs différentes, aux manières, langage et nourriture étrangères, venant d’ailleurs, de loin. Le livre s’étend sur toute son année scolaire, Mehdi est premier parmi ses camarades français, il s’en réjouit très vite, et cherche à être accepter.
         Au bout du compte, le personnage est attachant, ses interrogations, ses états d’âme, ses incompréhensions sont souvent ceux d’un « grand enfant ». A la fin du livre, on aimerait le suivre plus loin, finir cet ouvrage c’est comme perdre un compagnon de route.
         Fouad Laroui est fidèle à ses sujets de prédilection, notamment l’identité marocaine, l’individu et ses rapports à une société contrastée pas toujours évidente à cerner et que l’écrivain raille avec son humour habituel qu’on apprécie tant .
         En bref, quelques 300 pages sur un ton caustique assez délassant autour du parcours scolaire d’un petit au charme captivant et qui nous fait retomber en enfance avec grand plaisir.

4ème de couverture : 1969 : les Américains débarquent sur la Lune et Mehdi atterrit au lycée Lyautey de Casablanca. L'instituteur, impressionné par l'intelligence et la boulimie de lecture de son jeune élève, lui a obtenu une bourse dans le prestigieux établissement français. Avec cet humour corrosif qu'on lui connaît, Fouad Laroui raconte le choc culturel que représente pour le petit Marocain la découverte du mode de vie des Français: ces gens qui vivent dans le luxe, mangent des choses incomestibles, parlent sans pudeur et lui manifestent un intérêt qu'il ne comprend absolument pas. Entre Le Petit Chose et Le Petit Nicolas, l'histoire émouvante et cocasse d'un enfant propulsé dans un univers aux antipodes de celui de sa famille.

Editions Julliard 2010 – 19euros



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23 juin 2011

Omar M'a tuer... Le Film.


         En salle depuis le Mercredi 22 Juin, le nouveau et premier film réalisé par Roschdy Zem sort l’affaire Omar Raddad de l’ombre des années. S’épaulant d’un excellent casting : Sami Bouajila, Denis Podalydès, Maurice Bénichou… il remet en évidence avec brio toutes les ambiguïtés de cette affaire.
         Le film se construit en flashbacks en faisant des allers-retours entre 1991, l’année du crime et de l’arrestation de Omar, et 1994 l’année de son procès et condamnation pour 18 ans de prison avec conditions atténuantes.
         On est ému du début à la fin. On découvre un père de famille, un mari, un fils qu’on a su dépeindre comme le criminel sans cœur qui a torturé la victime, aussi sa riche employeur (Ghislaine Marchal) , pour quelques malheureux francs.
         C’est en effet un homme mal armé socialement contre la machine judiciaire car analphabète et fils d’immigré marocain. Dès le premier interrogatoire, on l’assaille de questions, on interprète ses réponses et on lui attribue des paroles qu’il n’a pas prononcées.
         Un écrivain, Pierre-Emmanuel Vaugrenard, s’intéresse à son combat quelques années après son arrestation et mène sa petite enquête à travers laquelle défilent sous nos yeux les preuves de la non culpabilité d’Omar. A l’issu de son initiative et après la sortie de son livre, Omar est gracié en 1998 sans être innocenté.
         La performance des acteurs est poignante par sa pertinence. Sami Bouajila exécute avec excellence ce rôle d’un homme perdu dans un pays qui l’a accueilli à bras ouverts mais qui n’a pas su le défendre.
         Le film reste fidèle à l’époque du déroulement des faits en ce qui concerne les costumes même si on relève un anachronisme pour quelques voitures en arrière plan.  Ce qui est compréhensible vu le budget du film.
         Omar Raddad reste à ce jour coupable aux yeux de la loi. Ce film lui est donc dédié pour que l’on n’oublie pas son histoire et que justice puisse être rendue.



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