15 mai 2011

La Nuit des Musées 2011


A l’approche de cet événement annuel, on est nombreux à s’impatienter, à se dire que c’est absolument l’occasion de faire quelques musées au passage. C’EST LA NUIT de la culture tout de même.
Sauf que, lorsqu’on habite la capitale, il faut avoir le réflexe de penser  que le merveilleux programme qu’on s’est soigneusement préparé, en s’appuyant sur le site du ministère, à part les éternels fêtards et les adeptes du home movie Saturday night, les autres ont eu à peu près la même ingénieuse idée.
La leçon à tirer et à bien retenir  serait  de commencer sa tournée idéalement  en fin d’après –midi, afin de pouvoir profiter pleinement de tout l’art qui s’offre à nos yeux.
On va dire que ce petit détail m’ a échappé. Et c’est avec détermination et dans la bonne humeur que je me suis lancée, direction le Grand Palais, même si après une heure et demi à regarder mon linge tournoyer dans une laverie, m’allonger devant un film était assez tentant. Enfin bref , cela fait quelque jours que je voulais découvrir l’imposante sculpture du prodigieux Anish Kapour. Pour les incultes comme moi-même, c’est un artiste britannique d’origine indienne, qui a réalisé des œuvres un peu partout dans le monde toutes aussi remarquables, notamment la Cloud Gate (2004)à Chicago, et le Sky Miror(2001) au Rockfeller Center de NYC. Gagnant du prestigieux Turner Prize, il est l’invité de Monumenta  pour cette année, et le résultat est pour le moins Monumental ! Une sculpture de 100 mètres de long et de 34 mètres de haut, spécialement conçue pour la grande nef du Grand Palais.
Le but de la sculpture étant de mettre en avant non seulement l’espace intérieur du Palais mais aussi la lumière filtrant à travers la nef. Pour cela l’artiste a choisi de donner une forme sphérique à sa sculpture qui se développe en trois parties. Il use pour cela d’une toile rouge en PVC.
En accédant à l’intérieur, on pourrait se croire dans le ventre d’une bête énorme, ce fut ma première impression sans doute brouillée par le fait d’avoir visité la nuit. On devine à peine les trois formes sphériques que l’on perçoit  plus distinctement depuis la nef.
En fin de compte, après une heure et demi d’attente dans un sympathique vent glacial, petit détail qui m’a  un peu obligé à raccourcir ma liste de musées à faire. une légère déception. J’aurai préféré admirer l’effet de lumière du jour, on va dire qu’une contre- visite s’impose sans aucun doute .

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