14 mai 2011

Minuit à Paris


Le Woody Allen le plus attendu de l’année, l’ouverture de la 64ème édition du festival de Cannes , la participation de la première Dame de France, la belle Marion Cotillard, et le tournage dans  la «City of Lights »,  autant de raisons pour ne rien rater de  ce petit bijou cinématographique.
Le pitch : quelques jours avant leur mariage, Gil et Inès, un jeune coupe de Californie (Owen Wilson et Rachel Macadams)  séjourne pour quelques jours dans la ville des lumières.  Inès est le profil de la fiancée agaçante ,  Gil de son côté, fasciné par Paris , frustré de ne pas pouvoir transmettre son émerveillement à sa compagne, erre  tous les soirs dans les  rues de cette ville et découvre par hasard, ou non, des soirées parisiennes des années 20, « the golden age » tout à fait à son goût…
Je ne vous cache pas que malgré les critiques positives autour du film, j’ai hésité tout de même à aller le voir. Habiter Paris rend fatigant le fait de voir des touristes ébahis à longueur de journée, dans les métros , appareil photo à la main. A première vue, je m’attendais à un film, bourré de clichés, mais, figurez vous que non ! j’ai été agréablement surprise ! A part les premières scènes du film où l’on nous bombarde de prises de vue de tous les monuments de paris sous leur meilleur jour, zéro cliché ! ou presque.
Le film démarre en douceur, puis, rapidement, on est amusé de reconnaitre tous ces endroits, notre égo de parisien  en est flatté, et on s’estime même un peu chanceux . L’intrigue est  assez bien ficelée, l’histoire se tient, on est un peu perdu mais étrangement ça ne dérange pas, on se laisse guider par le courant, on sourit même des fois tellement la tournure des événements est surprenante et les rencontres encore plus.
Owen Wilson, l’incontournable des comédies romantiques, rentre dans la peau du scénariste , nostalgique du passé artistique glorieux des années 20, et qui non sans peine, tente d’aboutir à l’écriture de son roman. Le jeu de l’acteur reste égal à lui-même, un peu superficiel dans l’ensemble , on pourrait ressentir un manque d’investissement dans le personnage.
Les acteurs, sans être exceptionnels, exécutent proprement leurs rôles, le casting reste pour autant digne d’un Allen entre  Michael Sheen (Tron, Twilight…), Kathy  Bates (Valentine’s Day, Les Noces Rebelles…), Tom Hiddleston et beaucoup d’autres…
La brève mais très plaisante figuration de Gad Elmaleh est à saluer. Dire que seule son apparition a fait rire toute la salle sans même se prononcer ! son charisme reste un vrai atout.
Et puis la BO, pas très marquante, elle accompagne le déroulement du film  jusqu’à la fin qui arrive peut être un peu vite à mon goût, autant l’intrigue semble longue par moments, autant la fin nous surprend par sa précipitation.
Dans l’ensemble, le Woody Allen est loin de décevoir, un « must-see » pour ce mois de Mai, et un film à rajouter sans regrets à sa  Dvdthèque.














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